Avis CHATEAU DE LONGUES AYGUES Nègrepelisse

Je me permets de vous faire un compte rendu de mon séjour à la clinique du Château de Longues- Aygues car j’ai été extrêmement déçu et je pense que certains faits méritent d’être portés à votre connaissance.

Je suis arrivé pour une post- cure à la clinique du Château de Longues- Aygues le 14 /06/2023 après avoir effectué une cure de 14 jours à Limoges à l’hôpital d’Esquirol. J’ai 76 ans et il ne s’agit pas de la 1er cure que j’effectue, j’ai donc pu connaître d’autres structures.

Globalement, mon ressenti concernant cette post- cure est très négatif pour les raisons suivantes :

Concernant l’organisation :

- A l’arrivée pas de présentation des lieux, ni des salles de travail, il est donc dans un 1er temps difficile de se repérer.

- Les temps libres beaucoup trop importants.

- La distribution des médicaments est extrêmement longue (matin, midi, et soir).

Concernant les frais de séjour :

- La direction s’étant aperçu que ma prise en charge serait de 146 €,64 par ma mutuelle,m’a octroyé d’office une chambre « grand confort ». La chambre sur le formulaire était déjà cochée. Je tiens à faire part, que mes voisins ont la même chambre que la mienne et payent 110 €. La direction, pour vendre la chambre m’a fait une ristourne de 43,36 € par nuit de façon à ce que je sois pris en charge par ma mutuelle.

- Le wifi facturé est très aléatoire dans son fonctionnement.

Concernant les soins :

- L’atelier « projet commun » demeurre majoritaire, (travail manuel en groupe) au détriment selon moi d’un travail thérapeutique constructif.

- Pas de référent infirmier attribué pour communiquer, le personnel soignant a pour rôle de délivrer les médicaments. Pour certaines peu de bienveillance avec les patients.

- Travail avec la psychologue en groupe environ 1h30 par semaine .

- Le suivi thérapeutique est quasiment inexistant et très loin du programme de la plaquette de présentation.

- Il y a 2 médecins addictologues qui sont présents 1 jour 1/2 dans la semaine.

Concernent des autorisations de sortie pouir le week end, l’une des médecins autorise la conduite d’un véhicule, mais pas l’autre, (je me suis pourtant rendu à la clinique avec mon véhicule). Dans mon cas mon médecin référent a été Mme Ralisson je n’ai donc pas eu l’autorisation de conduire ce qui a généré chez moi une incompréhension et une désapprobation car je souhaitais me rendre chez ma fille à Toulouse et passer un peu de temps avec mes petits enfants. Je me suis donc organisé pour sortir le week- end mais sans conduire moi-même ma voiture, une personne a conduit pour moi.

Le 4 juillet lors de mon RDV hebdomadaire il a été difficile pour moi de communiquer avec Mme Ralisson sur les sorties en voiture, elle a ri et s’est moqué de moi lorsque je lui ai proposé de lui signer une décharge de responsabilité. Je demande à plusieurs reprise de changer de médecin car je croyais que le patient en avait le droit mais cela m’a été refusé.

Le 7 juillet à 14h, le directeur me convoque pour me dire que je dois partir de la post- cure, je suis « viré ». Exclusion de la clinique sur simples présomptions d’utilisation de mon véhicule, alors que ce n’est pas moi qui conduisait. Personne n’a pu prouver le fait malgré toutes les caméras. Il me précise que le docteur Ralisson l’a décidé depuis le mardi 4 juillet. Il est vrai que j’avais fait part à Mme Ralisson de mon ressenti sur le déroulement de la cure dans laquelle j’ai constaté beaucoup de dysfonctionnements. Elle m’a effectivement dit que la cure n’était peut-être pas faite pour moi. Cependant j’avais continué tous les ateliers auxquels je ne manquais jamais, la prise des repas, des médicaments, sans que personne ne m’informe d’un éventuel renvoi.

Pourtant, ce 7 juillet, le directeur m’annonce que je dois partir dans l’heure qui suit. Je lui réponds que c’est impossible pour moi de conduire sur le champ compte tenu de mon état de surprise totale et qu’une émotion négative me gagne. Le ton monte car j’apprends qu’en plus, il leur est impossible de me délivrer une ordonnance. Nous sommes un vendredi, veille de week end et je dois partir avec mon traitement du jour, sans ordonnance pour le week end.

Je regagne ma chambre. Mon portable sonne, le directeur me convoque à nouveau. Il insiste pour que je parte immédiatement (malgré mon désarroi), je lui redis avec insistance que je ne me sens pas capable conduire dans cet état de stress. J’ai peur de re-consommer de l’alcool. En effet, je ne me sens pas en état de conduire ; j’ai 76 ans et j’ai un problème de dépendance à l’alcool qui m’a fragilisé.

Devant cet incident qu’ils considèrent comme une menace (malgré mon physique peu imposant 1m71, 63KG et mon âge) le directeur décide d’appeler la gendarmerie à qui j’explique mon état de stress important. Ils retournent voir le directeur et reviennent dans ma chambre quelque temps après, pour me dire que je pourrai partir le lendemain 8 juillet à 9H… Je suis soulagé !!

Je suis donc parti le samedi 9 juillet, cependant: sans ordonnance de sortie, sans questionnaire de satisfaction, sans compte rendu d’hospitalisation,sans bultin de situatuon, sans mes objets personnels et sans facture que j’ai demandé au préalable.

Quelques points positifs tout de même : le sport avec Pierre a été très bénéfiques, Martine ainsi que les autres employées sont toujours très agréables lors de la distribution des repas, pourtant leur tâche n’est pas rendue facile par la disposition salle-cuisine (en sous-sol), et le ménage est impeccable.

Je vous prie d’accepter mes salutations respectueuses.

Je me permets de vous faire un compte rendu de mon séjour à la clinique du Château de Longues- Aygues car j’ai été extrêmement déçu et je pense que certains faits méritent d’être portés à votre connaissance.
Je suis arrivé pour une post- cure à la clinique du Château de Longues- Aygues le 14 /06/2023 après avoir effectué une cure de 14 jours à Limoges à l’hôpital d’Esquirol. J’ai 76 ans et il ne s’agit pas de la 1er cure que j’effectue, j’ai donc pu connaître d’autres structures.
Globalement, mon ressenti concernant cette post- cure est très négatif pour les raisons suivantes :
Concernant l’organisation :
- A l’arrivée pas de présentation des lieux, ni des salles de travail, il est donc dans un 1er temps difficile de se repérer.
- Les temps libres beaucoup trop importants.
- La distribution des médicaments est extrêmement longue (matin, midi, et soir).
Concernant les frais de séjour :
- La direction s’étant aperçu que ma prise en charge serait de 146 €,64 par ma mutuelle, m’a octroyé d’office une chambre « grand confort ». La chambre sur le formulaire était déjà cochée. Je tiens à faire part, que mes voisins ont la même chambre que la mienne et payent 110 €. La direction, pour vendre la chambre m’a fait une ristourne de 43,36 € par nuit de façon à ce que je sois pris en charge par ma mutuelle.
- Le wifi facturé est très aléatoire dans son fonctionnement.
Concernant les soins :
- L’atelier « projet commun » demeurre majoritaire, (travail manuel en groupe) au détriment selon moi d’un travail thérapeutique constructif.
- Pas de référent infirmier attribué pour communiquer, le personnel soignant a pour rôle de délivrer les médicaments. Pour certaines peu de bienveillance avec les patients.
- Travail avec la psychologue en groupe environ 1h30 par semaine .
- Le suivi thérapeutique est quasiment inexistant et très loin du programme de la plaquette de présentation.
- Il y a 2 médecins addictologues qui sont présents 1 jour 1/2 dans la semaine.
Concernent des autorisations de sortie pouir le week end, l’une des médecins autorise la conduite d’un véhicule, mais pas l’autre, (je me suis pourtant rendu à la clinique avec mon véhicule). Dans mon cas mon médecin référent a été Mme (supprimé par l'administrateur) je n’ai donc pas eu l’autorisation de conduire ce qui a généré chez moi une incompréhension et une désapprobation car je souhaitais me rendre chez ma fille à Toulouse et passer un peu de temps avec mes petits enfants. Je me suis donc organisé pour sortir le week- end mais sans conduire moi-même ma voiture, une personne a conduit pour moi.
Le 4 juillet lors de mon RDV hebdomadaire il a été difficile pour moi de communiquer avec Mme (supprimé par l'administrateur) sur les sorties en voiture, elle a ri et s’est moqué de moi lorsque je lui ai proposé de lui signer une décharge de responsabilité. Je demande à plusieurs reprise de changer de médecin car je croyais que le patient en avait le droit mais cela m’a été refusé.
Le 7 juillet à 14h, le directeur me convoque pour me dire que je dois partir de la post- cure, je suis « viré ». Exclusion de la clinique sur simples présomptions d’utilisation de mon véhicule, alors que ce n’est pas moi qui conduisait. Personne n’a pu prouver le fait malgré toutes les caméras. Il me précise que le docteur (supprimé par l'administrateur) l’a décidé depuis le mardi 4 juillet. Il est vrai que j’avais fait part à Mme (supprimé par l'administrateur) de mon ressenti sur le déroulement de la cure dans laquelle j’ai constaté beaucoup de dysfonctionnements. Elle m’a effectivement dit que la cure n’était peut-être pas faite pour moi. Cependant j’avais continué tous les ateliers auxquels je ne manquais jamais, la prise des repas, des médicaments, sans que personne ne m’informe d’un éventuel renvoi.
Pourtant, ce 7 juillet, le directeur m’annonce que je dois partir dans l’heure qui suit. Je lui réponds que c’est impossible pour moi de conduire sur le champ compte tenu de mon état de surprise totale et qu’une émotion négative me gagne. Le ton monte car j’apprends qu’en plus, il leur est impossible de me délivrer une ordonnance. Nous sommes un vendredi, veille de week end et je dois partir avec mon traitement du jour, sans ordonnance pour le week end.
Je regagne ma chambre. Mon portable sonne, le directeur me convoque à nouveau. Il insiste pour que je parte immédiatement (malgré mon désarroi), je lui redis avec insistance que je ne me sens pas capable conduire dans cet état de stress. J’ai peur de re-consommer de l’alcool. En effet, je ne me sens pas en état de conduire ; j’ai 76 ans et j’ai un problème de dépendance à l’alcool qui m’a fragilisé.
Devant cet incident qu’ils considèrent comme une menace (malgré mon physique peu imposant 1m71, 63KG et mon âge) le directeur décide d’appeler la gendarmerie à qui j’explique mon état de stress important. Ils retournent voir le directeur et reviennent dans ma chambre quelque temps après, pour me dire que je pourrai partir le lendemain 8 juillet à 9H… Je suis soulagé !!
Je suis donc parti le samedi 9 juillet, cependant: sans ordonnance de sortie, sans questionnaire de satisfaction, sans compte rendu d’hospitalisation,sans bultin de situatuon, sans mes objets personnels et sans facture que j’ai demandé au préalable.
Quelques points positifs tout de même : le sport avec (supprimé par l'administrateur) a été très bénéfiques, (supprimé par l'administrateur) ainsi que les autres employées sont toujours très agréables lors de la distribution des repas, pourtant leur tâche n’est pas rendue facile par la disposition salle-cuisine (en sous-sol), et le ménage est impeccable.
Je vous prie d’accepter mes salutations respectueuses.

Vous avez un problème d'addiction ( alcool, cocaïne, cannabis, héroïne,médicaments...), vous avez la volonté d'en sortir, le centre est là pour vous.
Je vais essayer, au mieux, de vous expliquer mon expérience, sans complaisance mais sans colère.
Bien sur, tout n'est pas parfait ( mais la perfection existe t-elle en ce domaine ? )

A votre arrivée, vous serez agréablement surpris par un cadre verdoyant, vous serez également un peu perdu....Il est grand ce château...! Entre votre chambre, la cafétéria, l'infirmerie, la salle de sport, l'ergothérapie, les terrains ( basket, tennis, équithérapie, boulodrome...)

Vous serez prise en charge, par l’accueil, ( partie administrative dés votre arrivée) , une caution de 50 euros vous sera demandée pour la chambre.
Selon votre mutuelle, les chambres et services seront différents. ( de 45 euros la nuit a 180 ) mais la prise en charge médicale identique heureusement.
Ne tombez pas dans le piège de prendre la télé a votre compte - 35 euros la semaine-, vous parviendrez à l'avoir gratuitement avec quelques manipulations faciles...!!

Les deux premiers jours, vous n'aurez pas d'activité, ce qui vous laissera le temps de comprendre le fonctionnement de l'institution.

Ensuite vous intégrerez votre groupe ( une dizaine de personnes arrivant en même temps avec qui vous partagerez les ateliers durant votre séjour)

Je vais vous parler des ateliers, de leur principe, et des intervenant(e)s
Sachez que les ateliers sont obligatoires, et que la ponctualité doit y être respecter ( dans la mesure du possible...)

Commençons par l'atelier diététique, ou il vous sera possible de mettre en place avec la diététicienne votre régime alimentaire. Vous y apprendrez également de nombreuses choses concernant votre alimentation, grâce à la connaissance de l'animatrice.

Vous aurez ensuite l'atelier ergothérapie, ou votre groupe sera charger de créer un projet, activité manuelle, dans une ambiance participative, ou chacun et chacune d'entre vous apporterait votre contribution. Vous pourrez également, de manière non obligatoire, pouvoir créer un projet personnel.

Le sport occupera également une place importante, avec Pierre, qui saura s'adapter a vos capacités et possibilités. Très pédagogue il vous permettra de retrouver un bien être physique, trop souvent négligé... Il animera également, avec efficacité, des séances de relaxations bienvenues.

Concernant les addictions, les ateliers, animés par Olivier, un infirmier possédant autre chose que de simples connaissances théoriques des substances, grâce a ses expériences personnelles de consommation. En effet, ses interventions sont beaucoup plus crédibles et efficaces sur les préventions, effets, rechutes éventuelles.

Vous aurez un rendez vous hebdomadaire avec votre médecin, addictologue , pour certains, qui saura faire le point sur votre traitement, et l'ajuster si besoin est.

Les ateliers TCC ( troubles comportementaux, cognitifs ) dirigés de main de maitre par Benjamine, la psychologue, vous feront prendre conscience des conséquences de vos abus, et apporteront des solutions à conserver pour la suite de votre vie.

Une assistante sociale sera présente pour essayer de vous aider à remédier a vos problèmes...avec les moyens qui sont les siens, elle n'est pas magicienne. Elle vous donnera également des tuyaux, forts intéressants, pour éviter des pièges que notre société de consommation ne manquent pas de nous tendre.

Des séances de yoga, vous seront proposées par Myriam, sur simple inscription.

Vous aurez, à tout moment, la possibilité d’être reçus, et entendus, par le personnel infirmier, qui, malgré un sous effectif notoire , saura répondre a vos attentes, et à vos interrogations.

Vos chambres seront nettoyées quotidiennement par un personnel compétent, bienveillant, à qui il ne manque qu'une augmentation salariale...

Pour vos repas, pris en réfectoire commun, vous serez servis dans la bonne humeur et la gentillesse , pour des menus variés, et élaborés avec le plus grand soin par le chef de cuisine, avec les restrictions budgétaires qui sont siennes.

La direction saura être à votre écoute, sur simple sollicitation de rendez vous.

Après cette lecture, je pense que vous aurez compris, que les moyens qui vous sont offerts au sein du château de Longues Aygues correspondent à votre attente en terme de soin.

Il est néanmoins regrettable qu'aucun psychiatre n'y soit présent, que la psychologue soit seule pour une soixantaine de patients et que l'équipe infirmière ne soit renforcée, et que le piano à disposition des patient(e)s ne soit pas accordé...!!

N'oubliez jamais que malgré tout les outils misent à votre disposition, ce sera vous l'acteur principal de votre changement d'existence

Force et courage