Né en 1958 à Versailles, Dominique Dorié est un enfant de la peinture, (fils du peintre André Bourrié, 1936-2017, peintre de la Marine), ses émotions premières sont alors bercées par les parfums de térébenthine, tubes colorés et toiles vierges. Autonome à Paris dès 15 ans, Dorié entame une formation de mouleur statuaire aux ateliers du Musée du Louvre et découvre le Beau, le Temps, les Siècles. Le soir Dominique expose ses premiers dessins en 1973, aux grilles de l'église de St-Germain-des-prés. La Vie à Paris ... Rapidement, grâce à une bourse de la ville de Paris, les cours du soir s'imposent à l'académie de dessin de Montparnasse pendant deux ans. Sa première exposition en 1975 au Salon d'Issy-les-Moulineaux (salon national), donne le départ d'une belle aventure. Diplôme de mouleur statuaire en poche, s'attachant à la recherche esthétique, Dominique Dorié entame une formation de modeleur-styliste aux avant-projets de Matra automobile, puis d'Alpine-Renault à Dieppe, jusqu'en 1988. C'est à cette époque, année de ses 30 ans que Dominique décide d'arrêter de travailler pour se consacrer à sa passion, la peinture. Parallèlement, pendant toutes ces années et depuis 1975, il expose dans de nombreux salons Parisiens: salon de la Marine au Palais de Chaillot, salon des Artistes Français et salon d'automne au Grand Palais (médaille de bronze et sociétaire) en 1985. Prix de la ville de Paris, Prix Brisson-Drucker, Médaille d?or du 37 ème grand Prix de Deauville, Chevalier des palmes Académiques de Belgique puis référencé en 1999 dans le prestigieux dictionnaire des peintres et sculpteurs, le Bénézit. Grâce aux nombreuses expositions dans ces Salons, les galeries Françaises et étrangères s'ouvrent à lui dès 1988: la renommée Gallery Wally Findlay à Paris avenue Matignon, New-York, Chicago, Palm-beach, (une collaboration de 12 ans), puis la Galerie Vendôme rue de la Paix à Paris, la Galerie Schèmes à Lille, Vent des Cimes à Grenoble ?. Découvrant le Bassin D'Arcachon en 1990, Dorié s'y installe pour y puiser une nouvelle énergie, sa fille Suzon y verra le jour en 1993. En 1994, il tombe amoureux du JAPON. L'approche intime de la culture Japonaise, pendant 18 ans, teinte profondément le travail et la pensée de Dominique Dorié. Il s'oriente vers de nouveaux espaces, le geste est plus vif, de nouveaux matériaux tel le goudron et les blancs saturés naissent définitivement. Ces nombreuses expositions à l'étranger, USA, Maroc, Italie, Canada, Espagne et Japon, émaillent discrètement sa palette de tendances nouvelles et créatives. A l'inverse de son écriture figurative, sa peinture contemporaine fait appel à une pensée plus libérée, telle une improvisation musicale couleur Jazz. Dorénavant, Dorié se promène entre la douceur de ses paysages colorés et ses grandes toiles aux matières brutes.Un beau voyage. En 2012, la ville de Gradignan (Bordeaux), lui offre au Musée Georges de Sonneville, sa première rétrospective, 1972-2012 dans un cadre somptueux. L' aventure continue. L'Art est magique, que de chemins à découvrir.