Avis VERSANT

Versant Groupe se présente fièrement comme une entreprise pionnière dans le domaine du cordisme. Mais derrière cette façade, on découvre rapidement une organisation figée dans un modèle datant des années 2000. Pas de remise en question, pas d’innovation : ici, on préfère surfer sur une réputation passée, tout en ignorant les évolutions du marché et les besoins des collaborateurs. Pourquoi s’adapter quand on peut continuer à faire les choses "comme avant", n’est-ce pas ?

Cela dit, il y a des points positifs, et ils méritent d’être soulignés. Les équipes terrain, composées de techniciens, chefs de chantier et conducteurs de travaux, sont remarquables. Professionnels, humains et toujours prêts à aider ou conseiller, ils sont le véritable moteur de cette entreprise. Les matériaux utilisés sont de haute qualité, les outils électroportatifs sont régulièrement renouvelés, et les équipements de sécurité, comme les harnais et kits cordistes, sont bien entretenus. Ce souci de qualité est appréciable, mais soyons clairs : ce n’est pas suffisant pour compenser un environnement de travail aussi toxique.

L’organisation interne est désastreusement archaïque. La communication est inexistante, les décisions sont prises de manière arbitraire et sans explication, et le favoritisme est omniprésent. Certains collaborateurs ont droit à des passe-droits (télétravail, congés flexibles, invitations à des événements privés), tandis que d’autres se battent pour obtenir un minimum de considération. Le télétravail, par exemple, est vu par la direction comme une excuse pour ne rien faire. Si vous osez le demander, attendez-vous à un refus ou à un regard qui en dit long. Pourtant, cette même direction préfère un salarié assis au bureau pendant 10 heures, même s’il produit peu, plutôt qu’un employé efficace en télétravail ou sur le terrain.

Et parlons du management. Chez Versant, le respect semble être une option. Les cris en public, les humiliations et la recherche constante de boucs émissaires sont des pratiques courantes. Vous avez fait une erreur ? Peu importe si elle n’est pas de votre fait, quelqu’un doit porter le chapeau, et ce sera probablement vous. Aucune reconnaissance, aucun compliment, et bien sûr, aucune prime ou commission, même si vous générez un chiffre d’affaires impressionnant. Ici, vos efforts ne sont jamais valorisés, et les objectifs, quand ils existent, sont flous et démotivants.

Le turnover est à l’image de l’entreprise : élevé et symptomatique d’un mal-être général. Les périodes d’essai sont systématiquement renouvelées, parfois sans prévenir les collaborateurs ni organiser d’entretien. Cette pratique, qui est illégale, maintient les salariés dans une précarité volontairement entretenue. Les nouveaux arrivants, qu’ils soient juniors ou expérimentés, sont abandonnés sans formation ni suivi. Si vous êtes jeune, peu importe votre expérience ou vos compétences, vous serez traité comme un alternant et rarement pris au sérieux.

Côté charge de travail, préparez-vous à être débordé. Bien que les horaires officiels soient de 36,5 heures par semaine, les équipes bureau travaillent en réalité entre 40 et 44 heures pour absorber une montagne de tâches. Les heures supplémentaires ? Non payées, non récupérées, et si vous osez demander une compensation, vous serez rapidement perçu comme un problème. La culture de contrôle et de flicage (vérification des agendas, suivi des déplacements) ne fait qu’aggraver le climat de méfiance générale.

Enfin, l’évolution professionnelle est quasiment inexistante. Les promotions sont réservées à ceux qui adoptent une posture servile envers la direction, sans lien avec leurs compétences réelles. Proposez une idée innovante ou montrez de l’autonomie, et vous serez vu comme un élément perturbateur plutôt que comme un atout.

En résumé, si vous êtes technicien ou chef de chantier, vous pourrez peut-être tirer parti des projets intéressants, des équipements performants, et de l’excellence des équipes terrain. Mais pour les postes de bureau (chargé d’affaires, assistant travaux, etc.), préparez-vous à un environnement oppressant, rigide, et profondément toxique. Versant Groupe n’est pas une entreprise pour ceux qui souhaitent évoluer, progresser ou simplement travailler dans un cadre respectueux et sain. Ici, on ne récompense pas les efforts : on les exploite.

L'annonce de VERSANT pour un Chargé d'affaires - Régisseur met en avant la nécessité d'être autonome et curieux, avec une expérience dans le domaine commercial, la gestion de projet et le choix de solutions techniques. La maîtrise de l'anglais et du Pack Office est également requise. Pourriez-vous détailler les opportunités de formation au sein de l'entreprise pour acquérir ou renforcer les compétences nécessaires à ce poste ?

L'entreprise VERSANT recherche actuellement un(e) Chargé(e) d'affaires - Régisseur(se) pour jouer un rôle d'interface entre les clients et l'entreprise, les équipes terrain et les prestataires et fournisseurs. Les principales responsabilités comprennent la gestion et le développement d'un portefeuille clients, le suivi des chantiers, la construction de dossiers techniques et administratifs, et la satisfaction des clients. Quels sont les avantages offerts par l'entreprise, tels que les avantages sociaux ou les possibilités de formation et de développement professionnel ?

nul, mettent en danger la vie des techniciens par le manque de matériel, et le manque cruel d'expérience des binomes!!