Avis CLINIQUE ORSAC MONT FLEURI

Quelques réflexions amères d’une patiente après un court séjour dans le centre de rééducation Monfleuri à GRASSE .

Le Transport en ambulance de la clinique OXFORD où l’opération a été effectuée à été organise très vite le lundi 20/11 à 8h.
Tout allait bien, mes proches préféraient tous que j’aille en rééducation avec des professionnels. J’aurais préféré, rentrer chez moi, mais je voulais aussi, mettre toutes les chances de mon côté. L’opération s’est bien passée et le chirurgien en plus d’être hyper compétent, est sociable, il répond facilement à toutes mes questions.
J’avais reçu de la part de l’assistante de mon chirurgien, une très charmante jeune femme, mon dossier avec une radio, compte rendu opératoire etc… J’avais en main mon dossier, précieux pour moi et sécurisant.

Sans que j’ai eu le temps, ni même l’opportunité de le consulter, il m’a été littéralement confisqué par les ambulanciers chargée de me transporter à Monfleuri. Comme je protestais, on m’a affirmé que tout me serait rendu à la sortie. On peut le comprendre certaines situations . Mais je me crois capable de garder mon dossier.
J’arrive donc en début d’après midi et ce n’est pas l’heure normale des admissions… De ce fait, les ambulanciers galèrent, ne sachant trop quoi faire puisque personne à l’accueil. Enfin une chambre m’est attribuée. On y pose mes bagages et une aide-soignante qui me dit s’appeler (supprimé par l'administrateur), m’apporte une compote et un yaourt, parce que l’heure du repas est passée. Ça fera un goûter me dit elle gentiment ! Ça m’est égal, j’avais eu un repas à Oxford.
Je m’installe comme je peux, quand même limitée dans certains mouvements , en attendant mon mari qui devait suivre. J’étais capable de tenir mon dossier d’OXFORD mais pas mettre la valise sur le lit… trop lourde …mon mari qui a enfin trouvé le route, arrive et m’aide à ranger mes affaires dans le placard.
Avant que je n’ai eu le temps de souffler, j’ai vu une charmante kiné (supprimé par l'administrateur), une infirmière, une femme médecin et directrice de l’établissement je crois etc… Au milieu de tout ce défilé, un rien fatiguée, je ne retiens pas tous les prénoms, ni, qui est qui. J’ai juste retenu que la rééducation commence le lendemain à 11h et on me présente une jeune femme qui viendra me chercher afin de me guider pour me rendre sur le lieu de rééducation. Pour le moment, fatiguée par tout ce défilé, j’ai juste envie de me reposer.
Une certaine routine s’installe. Matin et soir je rejoins (supprimé par l'administrateur) ma petite kine.
Les repas sont très corrects et il n’y a rien à redire.
Et puis un matin le Docteur responsable du centre, je pense, … Vient me dire que je suis très anémiée, elle est presque alarmiste vue que j’avais prévu de sortir le vendredi,
le centre de rééducation ne fonctionne pas le WE donc je voulais partir.
Cette toubib revient me visiter en début d’après-midi pour tâter mon mollet qu’elle trouve dure et douloureux, signe selon elle de phlébite. Elle veut qu’un Doppler soit pratiqué en urgence. Je lui indique le Dr (supprimé par l'administrateur) qui me suit pour une insuffisance veineuse depuis des lustres. Elle prend RV pour 16h.
Donc j’annule la rééducation de 15h et j’attends … J’attends et comme l’heure approche, stressée, je cherche une infirmière qui m’annonce avoir oublié de me dire que le RV était repoussé à 19h…
Vers 17h30, deux ambulanciers arrivent et me demandent si je peux les
suivre. Je ne comprends pas bien pourquoi mais je les suis, soulagée qu’ils soient là. Ils m’installent assise dans l’ambulance.
A notre arrivée, le docteur angiologie sort de son cabinet où il était en consultation et me voit debout. Il fronce les sourcils mais me demande de patienter quelques minutes en salle d’attente.
Il me reçoit très vite, tâte à son tour le mollet et fait son Doppler… je m’inquiète un peu de son silence, mais il me rassure, heureusement. Il tempête après le tas de papier qui lui a été remis par les ambulanciers et me demande ma carte vitale que je n’ai pas. Elle m’a été prise à mon arrivée et je n’ai depuis, aucun papier sur moi.
Le médecin n’est pas content et me dit simplement de repasser fin janvier lorsque je serai bien remise. Il donne aux ambulanciers les résultats de l’examen. C’est Alors je lui demande une copie en lui expliquant que je n’ai plus aucun document, ni sur l’opération, plus rien. Il s’exécute et me glisse le papier discrètement.
Nous ressortons vers la salle d’attente et c’est alors qu’il fait remarquer à l’ambulancier, charmant et prévenant, que normalement j’aurais dû, dans le doute, être transporté allongée… Celui-ci répond qu’il sait, mais qu’il n’a eu aucune instruction. Sur ce, nous repartons pour le centre où nous arrivons vraiment juste qq minutes après 20h.Tout est absolument fermé. Les ambulanciers sonnent désespérément et personne ne répond. Ça dure un long moment et je finis par leur demander de me ramener à mon domicile où au moins je serai au chaud pour dormir.
L’ambulancier était en service depuis le matin, a été obligé de chercher le
06 privé d’une personne travaillant au centre. Après de longues recherches et de l’attente,nous avons vu sortir des coulisses deux infirmières à qui le dossier a été remis et on m’a laissé remonter comme une grande au 2ème étage. Seuls les ambulanciers sont se proposes à m’aider, mais refusant de retarder davantage les hommes bienveillants, j’ai refusée . Le responsable a quand même pris la précaution de me demander mon numéro de téléphone et de SS et m’a encore demandé si je pouvais monter seule au 3ème…
Arrivée à ma chambre, bien sûr, je n’avais pas dîner et l’heure était passée… Je suis donc allée quémander de quoi manger un peu… les infirmières ont trouvé un peu de soupe qu’elles m’ont fait chauffer et du fromage.
Mes médicaments étaient jetés sur le lit, j’ai tout avalé et me suis couchée épuisée ! Je me suis réconfortée en pensant que le lendemain à 14 h mon mari venait me chercher, pour quitter cet endroit qui ne me convenait pas. A part l’étage rééducation, où là j’étais attendue et reconnue. Apparemment si examens médicaux tardifs, rien n’est prévu : la porte est fermée et on ne mange pas, sans la gentillesse d’une infirmière.

Il m’a été refusé de pouvoir y venir en externe, faute de place, pourtant j’y serais revenue avec plaisir, en dehors du système d’hospitalisation. Seul plateau rééducation est Top !

Le lendemain matin, le médecin responsable, de cet établissement passe me voir en me disant qu’elle n’avait pas le résultat du doppler. Alors avec un petit sourire moqueur, je lui ai sorti ma copie. Elle voulait absolument me convaincre de revenir le lundi parce que j’étais très anémiée et que je devais rester sous surveillance.
J’ai simplement répondu, je sors comme prévu et rendez moi tous mes papiers svp. J’ai deux infirmières qui sont prévues en alternance à mon domicile et les prises de sang de surveillance sont programmées, comme les pansements, donc pas de problème de suivi … un kiné doit également venir .

Elle du s’incliner à contre cœur et nous indique, à mon mari et moi qu’il convient de descendre au 1er pour récupérer mon dossier et tous mes papiers. Vous imaginez ma satisfaction, à l’idée de redevenir un être autonome comme je l’ai toujours été après avoir récupéré mes papiers et le dossier de la clinique Oxford.
Nous voici donc au bureau des sorties et une jeune femme du bureau me donne un dossier. Je l’ouvre machinalement parce qu’il me paraissait bien maigre pour tout contenir. Depuis l’origine je m’inquiète de ma carte vitale et de ma carte d’identité. J’avais déjà demandé, par précaution, à (supprimé par l'administrateur), l’assistante du chirurgien d’Oxford , des copies de tous les documents remis lorsque j.ai quitte Oxford…inquiète de ne plus rien avoir ! Bien m’en a pris pcq je n’en ai pas eu le quart . La radio m’avait été rendue assez rapidement mais pas le reste.
J’ouvre « mon dossier » , je constate…….. que ce n’est pas le mien… Alors là, je rends le dossier en disant qu’il ne me concerne pas. J’ajoute, si vous permettez je prends ce tabouret pour m’asseoir parce qu’aucune chaise n’est prévue ni, proposée à ceux qui passent dans ce bureau . Je n’ai aucune idée de comment je suis restée stoïque et obligé mon mari qui s’agaçait a côté a me laisser parler. Restez calme, même en apparence, me semblait indispensable.
Je me relève et dit à la jeune femme toujours assise au bureau, le téléphone à la main, « un mauvais classement peut arriver, mais ne restez pas plantée comme ça à téléphoner à droite à gauche. Mon dossier doit être à la place de celui de cette dame, ça me parait évident ! . » Nouveaux déploiements d’appels téléphoniques à tous les étages et on m’apporte une enveloppe ou je trouve les documents de sorties Monfleuri , mais pas de carte vitale, ni d’identité, ni le dossier Oxford. Je ne montre rien de mon émotion, mais j’en tremble, je grelotte nerveusement. On m’ouvre un placard et normalement ce devrait être la …. Oui sans doute mais alors c’est où… et retéléphone à tous les étages et à mon étage, posées négligemment sur une étagère au milieu d’autres paperasses on me dit avoir « oublié » de tout mettre dans l’enveloppe. Mais... tenez vous bien ; personne ne propose ou de descendre les documents ou de monter les chercher… non, on me demande d’y aller ! Bien sûr mon mari veut s’y précipiter, mais je l’arrête en lui disant laisse moi marcher dans les couloirs, ça va me faire baisser la pression… j’ai récupéré mes papiers sans la moindre excuse et je ne sais même pas, si par habitude j’ai dit merci…
Voilà mes réflexions et je les ai écrites parce que c’est tellement ahurissant et incroyable que je vais penser avoir fait un mauvais rêve.
Les infirmières font vraiment de leur mieux, et je ne leur reproche absolument rien. Souvent une seule est présente pour les 3 étages… j’en ai cherché une pour avoir de la glace pour mon genou et je ne l’ai jamais trouvée. En plus, la nuit, les couloirs ne sont pas éclairés. Les infirmières, effectuent leur travail mais c’est vraiment un sacerdoce.

Par contre le manque de rigueur, autour, dans les bureaux et l’organisation lors de la fermeture des portes le soir ont besoin d’une sérieuse remise à niveau. Je ne parle pas du médecin qui fait office de Direction, ni de l’accueil en dehors des heures prévues, de leur manière de confisquer les dossiers médicaux aux personnes qui sont capables de les garder aussi bien et même mieux qu’eux. J’ai reconstitué l’entier dossier de sortir d’OXFORD grâce aux copies transmises par mail…. Alors MERCI (supprimé par l'administrateur) !
A part le plateau de rééducation dans son entier, les insuffisances de service sont flagrantes. Quand on sait que certaines personnes ne sont pas valides du tout et ont besoin d’assistance pour tout. Je n’ose même pas imaginer et je préfère fermer ici mes réflexions personnelles. Je ne sais pas encore que ce que j’en ferai
Monique CREUGNY a Monfleuri du lundi 20/11/22 au 15/11/22

Je décide de transmettre mes doléances a la Commission des usagers de la clinique MONFLEURI